A la tribune de l'Onu, May défend à son tour le multilatéralisme
NEW YORK (Reuters) - Après Emmanuel Macron mardi, Theresa May a exhorté mercredi les dirigeants de la planète rassemblés aux Nations unies à rejeter le nationalisme et à lutter pour préserver le multilatéralisme, prenant à son tour le contre-pied de Donald Trump.
Dans son discours devant l'assemblée générale annuelle des Nations unies, la Première ministre britannique a lancé une mise en garde contre le "nationalisme agressif" qui pourrait selon elle remplacer l'ordre international actuel, basé sur des règles communes.
"Si nous manquons de confiance pour avancer, d'autres le feront", a prévenu Theresa May, citant en exemple la montée du fascisme ou l'expansion du communisme au XXe siècle, en estimant que de tels courants refaisaient surface en Europe et sur d'autres continents.