La réunion internationale sur le climat sera le terrain idéal pour que les normes de reporting durable américaines et européennes recueillent des soutiens et annoncent des accords. Sur fond d’opposition philosophique exacerbée
Du 30 novembre au 12 décembre, la COP28 organisée à Dubaï concentrera l’attention des gouvernements et des médias sur les questions liées au changement climatique. La conférence internationale, dont l’une des thématiques sera de «Réparer la finance climatique», offrira une vitrine extraordinaire à ceux qui voudront promouvoir leurs initiatives en matière de durabilité. Ce sera très certainement le cas de l’ISSB, l’organisme qui a lancé les premières normes comptables «vertes», en juin dernier.
Ce nouveau standard cherche à s’étendre dans le monde, alors que l’Union européenne a publié ses propres normes de comptabilité durable, début août. Ces dernières s’appliqueront obligatoirement aux entreprises européennes d’une certaine taille dès le 1er janvier 2024, ainsi qu’aux sociétés étrangères actives dans l’Union européenne. Organisme privé, l’ISSB doit pour sa part convaincre entreprises, gouvernements et régulateurs d’adopter ses normes.
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