Le directeur RH de Brussels Airlines: "On me reproche de ne pas licencier du personnel… C’est bizarre"

D’aucuns le présentent comme un cost killer, un tueur de coûts que les entreprises appellent, notamment, lorsqu’elles veulent se séparer d’une partie de leurs employés. Il est vrai que l’homme passe d’un plan de restructuration à l’autre. Après BNP PARIBAS FORTIS et ses 800 à 1000 départs volontaires, Bert Van Rompaey s’attaque à un autre défi, celui de diminuer drastiquement les coûts chez Brussels Airlines. "L'entreprise va devenir plus petite qu’elle ne l’est actuellement mais on recule pour mieux sauter”, explique le directeur des ressources humaines de la compagnie belge qui refuse de parler de licenciements collectifs. "Je ne comprends pas pourquoi certains – et surtout des syndicalistes – veulent nous forcer à entrer dans un plan social alors qu’il n’a pas lieu d’être : on ne va pas se séparer de 450 personnes !" Le Campinois nous dévoile les grandes lignes de son plan "Reboot", basé sur les départs volontaires. " Brussels Airlines ne fait que survivre depuis des années. On veut enfin créer des perspectives pour les employés et pour les clients aussi.”