Communication Officielle
Mercredi 25 juillet 2018, 18h45 (il y a 68 mois) Ipsos : Premier semestre 2018Premier semestre 2018
Dans l'attente du démarrage du plan « Total Understanding » Paris, 25 juillet 2018 - Le chiffre d'affaires d'IPSOS au premier semestre 2018 est de 786 millions d'euros, en baisse de 5,7 % par comparaison avec la même période de 2017. Évolution de l'activité par région et lignes de métier
Par zones géographiques comme par lignes de métiers, les évolutions enregistrées au cours du premier semestre 2018 sont peu différentes de celles constatées lors des périodes précédentes. Performances financières Compte de résultat résumé
Impact sur le chiffre d'affaires du passage à la norme IFRS 15 IFRS 15 a remplacé, à compter du 1er janvier 2018, les normes IAS 18, Produits des activités ordinaires et IAS 11, et comprend de nouveaux principes de reconnaissance du chiffre d'affaires, notamment au titre du fait générateur de comptabilisation du chiffre d'affaires, de l'identification des obligations de performance, de la prise en compte des revenus variables ou de l'allocation du prix de la transaction pour les contrats à éléments multiples. Les revenus issus des contrats conclus avec les clients d'IPSOS restent comptabilisés à l'avancement sous la norme IFRS 15, le transfert de contrôle en continu au titre de la prestation effectuée étant démontré. Les méthodes ne reflétant pas le pourcentage d'avancement des études ont été abandonnées dans le cadre d'IFRS 15, au bénéfice de la méthode linéaire, dans la mesure où celle-ci reflète de manière fiable le pourcentage d'avancement. Ipsos a par ailleurs choisi d'appliquer la méthode rétrospective de transition simplifiée qui consiste à retraiter uniquement les revenus des contrats impactés par le changement de norme et encore en cours au 1er janvier 2018. L'impact de ce changement est comptabilisé dans les capitaux propres consolidés d'ouverture au 1er janvier 2018. L'année 2017 présentée en comparatif n'est donc pas retraitée. Durant toute l'année 2018, pour le calcul de la croissance organique 2018 et pour les besoins d'informations qui seront communiqués dans les annexes des comptes publiés au titre de l'impact du changement de méthode, les revenus (et autres postes impactés) ont continué d'être suivis - dans le reporting interne du Groupe uniquement - selon l'ancienne norme (IAS 18). Comme annoncé, ce changement de principes comptables n'a pas d'impact significatif sur le chiffre d'affaires d'IPSOS en normes IFRS 15. Il n'est que de 0,3 millions d'euros sur le premier semestre 2018 par rapport à l'ancienne méthode IAS 18. Autres postes du compte de résultat En ce qui concerne les coûts d'exploitation, la masse salariale est en baisse de 4,2 %, les effectifs du groupe étant en progression de 0,5 %, principalement dans les pays émergents, soit un personnel permanent de Le coût des rémunérations variables en action est en légère baisse à 4,9 millions d'euros. Les frais généraux sont contrôlés et diminuent de 9,4 %, notamment en raison d'économies sur les postes Transports, Informatique et loyers. Au total, la marge opérationnelle du Groupe s'établit à 45,6 millions d'euros, soit un taux de 5,8 % rapporté au chiffre d'affaires, une baisse de 30 points de base par rapport à la même période de l'an dernier, en raison principalement des effets négatifs des changes, qui jouent à double titre : d'une part, un mix moins favorable des pays et, d'autre part, une couverture moins bonne des coûts centraux libellés en grande partie en euros. A taux de change constants, la marge opérationnelle aurait été de 6,16%. En dessous de la marge opérationnelle, les dotations aux amortissements des incorporels liées aux acquisitions concernent la partie des écarts d'acquisition affectée aux relations clients au cours des 12 mois suivant la date d'acquisition et faisaient l'objet d'un amortissement au compte de résultat selon les normes IFRS sur plusieurs années. Cette dotation s'élève à 2,2 millions d'euros contre 2,4 millions précédemment. Le solde du poste autres charges et produits non courants et non récurrents s'établit à - 1,4 millions d'euros contre - 8,0 millions d'euros l'an dernier. Il prend en compte des éléments à caractère inhabituel non liés à l'exploitation et inclut les coûts d'acquisition ainsi que les coûts liés aux plans de restructuration en cours. Les charges de financement. La charge d'intérêt nette s'élève à 9,4 millions d'euros contre 9,7 millions d'euros, en baisse de 2,6 % principalement en raison de la baisse de son endettement par rapport au premier semestre 2017. Impôts. Le taux effectif d'imposition au compte de résultat en norme IFRS s'établit à 25,7 % contre 26,8 % l'an dernier. Il intègre une charge d'impôts différés passifs de 0,6 millions d'euros (contre une charge de 1,3 millions au premier semestre 2017) qui vient annuler l'économie d'impôts réalisée grâce à la déductibilité fiscale des amortissements d'écarts d'acquisition dans certains pays, alors même que cette charge d'impôts différés ne serait due qu'en cas de cession des activités concernées (et qui est par conséquent retraitée dans le résultat net ajusté). Le Résultat net, part du Groupe, s'établit à 24,9 millions d'euros contre 21,7 millions au premier semestre 2017. Le Résultat net ajusté, part du Groupe, qui est l'indicateur pertinent et constant utilisé pour la mesure de la performance, s'établit à 34,0 millions d'euros en baisse de 5,4 % par rapport au premier semestre 2017, en ligne avec la baisse du chiffre d'affaires. La structure financière Flux nets de trésorerie libre. La capacité d'autofinancement s'établit à 64 millions d'euros, en amélioration de 7,4 millions d'euros notamment du fait de l'impact de la capitalisation des coûts internes de développement. Par ailleurs, le besoin en fonds de roulement connait une variation positive de 8,6 millions d'euros. Enfin, les investissements courants en immobilisations corporelles et incorporelles sont principalement constitués d'investissements informatiques. Ce poste est en hausse de 12,6 millions d'euros, en raison des charges de personnels capitalisés de 9,1 millions d'euros et marginalement de l'investissement dans la rénovation de certains bureaux. En ce qui concerne les investissements non courants, IPSOS a investi 8,8 millions d'euros sur le semestre dans son programme d'acquisition, procédant notamment au rachat de minoritaires dans une société américaine et dans certains pays émergents (Vietnam notamment). Par ailleurs, IPSOS a encaissé 1,2 millions d'euros en relation avec les levées de son plan de stock option IPF 2020. La dilution potentielle des 61 341 actions souscrites a été compensée par l'annulation d'un même nombre d'actions propres parmi celles détenues en autocontrôle et qui avaient été rachetées en 2016 à cette fin. Il est rappelé qu'IPSOS avait investi en 2016 dans son programme de rachat d'actions 65 millions d'euros en novembre 2016 dans le contexte du rachat d'un bloc de titres à sa holding de contrôle Au 30 juin 2018, IPSOS possède un solde de 858 916 actions propres (1,9 % de son capital) affectés à la livraison de ses plans d'association au capital de ses salariés. Les dettes financières nettes s'élèvent à 464,0 millions d'euros au 30 juin 2018 stable par rapport au 31 décembre 2017 (464,2 millions d'euros), incluant un effet négatif de change sur la dette financière brute en devises de l'ordre de 10 millions d'euros (impact de la variation des cours entre le 31 décembre 2017 et le 30 juin 2018). Position de liquidité. La trésorerie en fin de semestre s'établit à 103 millions d'euros contre 137 millions d'euros au 31 décembre 2017, assurant une bonne position de liquidité à IPSOS qui dispose par ailleurs de plus de 300 millions d'euros de lignes de crédit disponibles. Perspectives 2018 Les données du premier semestre 2018 sont le reflet d'un marché complexe dans lequel IPSOS se comporte un peu mieux que ses concurrents les plus directs. Pour IPSOS, ces dernières années l'émergence des Nouveaux Services a joué un rôle positif. Le renforcement des équipes là où les perspectives de croissance sont les plus fortes notamment en Asie et dans les activités relevant de l'opinion publique, de la recherche sociale et de l'évaluation des politiques publiques est aussi un facteur de soutien. En même temps, IPSOS se doit de relever les défis générés par une demande d'information et de services associés qui se transforme. Les raisons de cette transformation sont connues : les entreprises et les institutions ont besoin de plus d'informations, plus fraîches, plus accessibles, plus opérationnelles, plus utiles pour faciliter la conduite de leurs affaires dans une société et des marchés exigeants, concurrentiels, volatiles, parfois difficiles à lire, toujours complexes à anticiper. Les sociétés d'études établies, dont IPSOS, font face à une concurrence traditionnelle principalement représentée par des « boutiques » c'est-à-dire des structures plutôt petites incarnées par un professionnel ou Au-delà de ces concurrents connus et bien établis, la transformation du marché, les nouvelles exigences qui la définissent ont généré deux types nouveaux de concurrents. D'un côté, les sociétés de consulting stratégique et/ou opérationnel interviennent plus souvent qu'auparavant sur des problématiques spécifiques qui étaient autrefois l'apanage de sociétés d'études telles qu'Ipsos. Elles sont présentes entre autres dès qu'il s'agit de comprendre la structure des marchés et leur évolution, la gestion de la relation client, l'évaluation des politiques publiques, leur légitimité est dans l'importance de ces questions aux yeux des directions générales dont elles sont, souvent, les interlocuteurs sur d'autres sujets. Leur force est dans la confiance qu'elles ont su établir avec les directions des entreprises. Leur faiblesse est dans leur faible connaissance des méthodes et techniques qui permettent de construire et d'analyser des stocks et des flux de données. Leur positionnement prix est élevé. D'un autre côté, les entreprises nouvelles, bien financées, centrées sur le développement, la commercialisation et l'exploitation de plateformes se sont installées dans des segments de prestation où les technologies permettent, de standardiser les protocoles de travail, d'automatiser les processus de production afin de satisfaire des exigences du type « mieux / plus vite / moins cher » et aussi de faciliter la diffusion de données, d'indicateurs via des systèmes de tableaux de bord faits pour être accessibles, visuellement plaisants. Les entreprises et les institutions clientes de sociétés d'études de marché cherchent à mieux comprendre comment elles peuvent avoir accès à des utilisations de sciences nouvelles telles que les neurosciences, à des technologies différentes telles que le machine learning ou l'Intelligence Artificielle, ou tout simplement à des bases de données plus volumineuses associées à des modèles analytiques plus puissants. Fort de ces constats, IPSOS depuis un an a travaillé à la définition et la mise en place d'une nouvelle organisation. Le projet, appelé « Total Understanding » a mobilisé plusieurs centaines de cadres dirigeants de la société dans tous les marchés où elle intervient. Depuis le 1er juillet, IPSOS opère dans une configuration différente. Une nouvelle organisation clients a été créée avec des équipes dédiées au niveau global mais aussi dans les marchés locaux. Ces équipes sont la voix du client au sein d'IPSOS et la voix d'IPSOS auprès des clients. Elles comprennent plusieurs centaines de professionnels de haut niveau et de grande expérience. Elles travaillent en permanence avec toutes les Lignes de Service et apportent des approches client spécifiques dont elles comprennent les défis et parlent le langage. 17 Lignes de Service ont été mises en place pour remplacer les 5 lignes de métier à partir desquelles IPSOS a opéré depuis 2005. Les Lignes de Service, plus nombreuses et plus spécialisées sont chargées de développer une offre plus ciblée et compétitive, intégrant un savoir-faire et une expertise technique du plus haut niveau, et reconnue comme tel sur le marché. Elles ont au coeur de leur mission le renforcement de leur spécialisation et le développement et l'exécution de Services spécifiques. En outre, IPSOS est déterminé à développer les meilleures capacités, incluant les technologies, les sciences applicables aux univers de l'information, les opérations et l'accès aux répondants. Les besoins de chaque Ligne de Service sont plus spécifiques et précis que ceux des anciennes lignes de métier. L'objectif est, de façon simultanée, d'améliorer la performance opérationnelle d'IPSOS et d'accélérer l'innovation. Ipsos est une équipe unie par une vision commune, des valeurs et des règles uniques, un positionnement, un plan et un budget. « Total Understanding » est un plan de croissance au plus près des besoins des clients. Pour l'ensemble de l'exercice 2018, IPSOS connaîtra une croissance organique comprise entre 2 et 3 % un peu supérieure à celle constatée au premier semestre. La marge opérationnelle sera elle aussi en légère progression. Annexes
*** Une plaquette complète des états financiers consolidés La présentation de l'activité et des résultats du premier semestre 2018 GAME CHANGERS Ipsos est coté sur l'Eurolist de NYSE-Euronext. Code ISIN FR0000073298, Reuters ISOS.PA, Bloomberg IPS:FP Compte de résultat consolidé Comptes semestriels au 30 juin 2018
* ajusté des éléments non monétaires liés à l'IFRS 2 (rémunération en actions), de l'amortissement des incorporels liés aux acquisitions (relations clients), des impôts différés passifs relatifs aux goodwills dont l'amortissement est déductible dans certains pays et de l'impact net d'impôts des autres produits et charges non courants et impacts non monétaires sur variations de puts en autres charges et produits financiers. (1) Le compte autres charges et produits non courants inclut au 30 juin 2018 une augmentation de 7,6 millions d'euros liée à la décision d'activer depuis ce premier janvier 2018 les coûts internes de développement. Pour plus de détails, se reporter à la note 5.2 des états financiers consolidés semestriels. État de la situation financière Comptes semestriels au 30 juin 2018
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