Est-il normal de recevoir une «prime d’embauche»?

Nombre de dirigeants et de cadres reçoivent une importante somme d’argent à leur entrée en poste, à l’image du nouveau patron de Starbucks qui a commencé cette semaine. En Suisse, le procédé n’est pas rare mais il comporte certaines limitations

Un bonus de bienvenue de 10 millions de dollars cash et 75 millions de dollars en actions versées progressivement. C’est ce qu’a touché aux Etats-Unis le nouveau patron de Starbucks, Brian Niccol, entré en fonction cette semaine. La directrice de Logitech, Hanneke Faber, avait elle aussi reçu environ 2,6 millions de dollars en espèces et 2,9 millions en actions bloquées à son entrée en poste fin 2023. Des chiffres qui ont refait surface en lien avec les questions de gouvernance qui se posent chez Logitech.

Des primes d’embauche normales pour de tels postes, ou problématiques? Logitech avait expliqué qu’il s’agissait simplement d’une compensation de ce que la directrice perdait en matière de bonus et d’incitatifs à long terme en quittant UNILEVER, son précédent employeur.