
L’IA, la concentration des performances et des épisodes de forte rotation sectorielle ont marqué les marchés financiers cette année. Les bénéfices des sociétés et la croissance ont tenu, tandis qu’un scénario prudemment optimiste se dessine pour 2026
A l’heure d’établir le bilan de 2025, et sous réserve d’un revirement marqué ces prochains jours, le tableau des performances indicielles devrait s’inscrire résolument dans le vert. Pourtant, pour les investisseurs et leurs gestionnaires de portefeuille, l’année n’aura pas été un long fleuve tranquille. Retour sur douze mois chargés en tensions géopolitiques et en défis économiques, avec des marchés actions qui ont connu à la fois une concentration très inhabituelle de la performance et des épisodes de forte rotation. La donne est-elle appelée à changer en 2026?
Impossible de commencer cette dernière chronique de l’année sans parler d’intelligence artificielle (IA), ou plutôt de l’engouement boursier pour tous les titres associés à ce secteur. L’emblématique Nvidia affiche ainsi un gain de quelque 30% depuis le 1er janvier et, avec une capitalisation de plus de 4200 milliards de dollars, a surpassé APPLE et MICROSOFT en termes de pondération dans l’indice S & P 500. Environ 15% de la performance du S & P 500 en 2025 (qui affiche une progression de 16% à l’heure de rédiger ces lignes) lui est d’ailleurs directement attribuable. Quant à Palantir, qui a l’outrecuidance de conjuguer son exposition à l’IA avec une exposition au secteur de la défense, également très en verve cette année, son titre a bondi de 140%.
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