
La hausse continue des prix du logement a fait grimper en flèche les taxes sur les transactions immobilières. Ces revenus représentent désormais une véritable «vache à lait» pour les finances publiques, observe Raiffeisen dans une étude
Fin septembre, le peuple suisse a définitivement enterré le système d’imposition de la valeur locative. Historique, l’événement marque une rupture majeure dans la fiscalité du logement. L’abolition de la valeur locative – qui correspond au loyer théorique que les propriétaires pourraient obtenir en louant leur logement – risque d’entraîner d’importantes pertes fiscales, surtout dans le contexte actuel de taux d’intérêt bas.
Au-delà de cette réforme, qui ne devrait entrer en vigueur qu’en 2028, les collectivités publiques continuent toutefois de profiter largement des propriétaires, souligne Raiffeisen dans une étude publiée jeudi. En effet, les cantons et communes bénéficient directement de la flambée des prix grâce à l’impôt sur les gains immobiliers et aux différents droits de mutation prélevés lors des transferts de propriété.
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