
Après trois années au pouvoir, la première ministre d’extrême droite loue les mérites de sa politique économique. Or la présumée embellie est surtout financée par les subventions du plan de relance Next Generation EU de Bruxelles
«Vous êtes l’un des moteurs de l’économie nationale, lance une Giorgia Meloni souriante aux membres de Confcommercio, le patronat du secteur tertiaire, du tourisme et du commerce. L’Italie enregistre des indicateurs macroéconomiques extrêmement positifs.» L’été n’a pas encore débuté quand la présidente du Conseil dessine ce portrait flatteur de l’économie transalpine.
Elle dresse déjà un bilan de ses trois années passées au pouvoir. «Au premier trimestre de cette année, le PIB a augmenté de 0,3% par rapport au trimestre précédent et de 0,7% par rapport au premier trimestre de 2024, faisant mieux que la France et que l’Allemagne», assure-t-elle encore. Derrière ce cadre idyllique, et le discours populiste caractérisant le mandat de la première femme à la tête de la botte, se cache en réalité un pays sous perfusion de l’Union européenne.
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