
CHRONIQUE. L’inflation persistante et le soutien à l’économie par la dette publique expliquent que l’or multiplient les records, que les obligations d’état ne semblent plus aussi sûres et que les actions ou la dette émergente sont peut-être moins risquées qu’on ne le pensait
L’actualité internationale continue ces dernières semaines d’apporter son lot de nouvelles négatives, du retour des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine au «shutdown» du gouvernement américain, de l’instabilité politique en France à l’escalade des tensions entre la Russie et l’Europe. Dans ce contexte, il n’est pas si surprenant de voir l’or et l’argent s’envoler, mais la performance des principaux marchés actions, positive et à deux chiffres en 2025, peut sembler plus étonnante, tout comme les solides performances de la dette émergente ou des entreprises.
Il y a sans doute un dénominateur commun à ces dynamiques, au-delà des spécificités propres à chaque classe d’actifs: la solide croissance nominale de l’économie mondiale, que rien ne semble devoir arrêter compte tenu des politiques fiscales expansionnistes mises en place dans les grandes zones économiques.
Voir plus