
En poste depuis septembre, Philipp Navratil a annoncé la suppression de 16 000 postes chez Nestlé. Les résultats trimestriels présentés par le géant veveysan ont en revanche convaincu les marchés, après des mois d’une crise profonde
Après des mois de turbulences, la première présentation de résultats de Philipp Navratil jeudi matin était attendue de pied ferme par les investisseurs. Arrivé à la tête de Nestlé en septembre, suite au licenciement de son prédécesseur Laurent Freixe – pour avoir caché une relation amoureuse avec une subordonnée directe – le nouveau directeur du géant veveysan a profité de l’occasion pour en dire un peu plus concernant sa stratégie de reprise en main de la société.
«Après un changement de directeur et de président du conseil d’administration, il était impossible pour Nestlé de simplement publier ses résultats sans autre annonce, estime Jérôme Schupp, responsable de l’investissement chez Prime Partners. Il y a deux points notables. Le premier, c’est le changement de ton dans la communication, notamment l’idée qu’il est désormais inacceptable pour Nestlé de perdre des parts de marché, avec des termes plus agressifs. Le second, ce sont les 500 millions de francs d’économie supplémentaire.»
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