
Autrefois convoitées uniquement par les marchands, les ventes de pierres précieuses et de bijoux non signés passionnent une clientèle jeune. En créant du neuf avec de l’ancien, cette génération dynamise un domaine éminemment classique
Dans la série des grands mystères de l’humanité, il y a le triangle des Bermudes, la disparition de l’Atlantide et la génération Z, dont personne n’arrive vraiment à suivre les goûts. A les observer, on sait seulement que ces jeunes, surtout de 20 à 25 ans, aiment aussi bien le vrai que le faux, le beau que le moche, et bouleversent les stratégies de marché des grandes marques lorsqu’ils leur préfèrent les mini-labels qui buzzent. Un des constats les plus récents? Cette Gen Z s’invente aussi des styles en puisant l’inspiration dans des domaines aussi éminemment classiques que la joaillerie.
La maison de ventes aux enchères Sotheby’s constate ainsi que les achats de bijoux non signés par cette jeunesse versatile ont progressé de 344% entre 2024 et 2025. Un nouvel engouement qui se porte aussi sur les pierres précieuses, poussant ainsi Sotheby’s à lancer «The Gem Drop», une sélection mensuelle de trois beaux cailloux vendus en ligne et proposés entre 20 000 et 120 000 dollars (16 000 et 95 000 francs), vendus bruts ou sobrement montés.
Voir plus