CHRONIQUE. Antonio Rodriguez Castiñeira est un journaliste delémontain d’origine galicienne qui officie depuis bien des années à Paris. Un pedigree qu’il transforme en fil conducteur d’un «road-trip à travers la crise économique»
Cette semaine, une chronique un peu atypique. Elle se penche sur Les Chemins de la colère, un «road-trip à travers la crise économique» qui sort ce mercredi aux Editions Bayard. Son auteur, Antonio Rodriguez Castiñeira, est un journaliste suisse, plus précisément delémontain d’origine galicienne, qui officie depuis bien des années à Paris. Un pedigree qu’il transforme en fil conducteur de ce livre.
Cet ancien journaliste économique, habitué des couloirs du FMI, de Davos et de Bercy, devenu plus politique depuis qu’il couvre la droite française pour l’AFP, a effectivement refait l’itinéraire des grandes vacances de son enfance, entre le nord de l’Espagne que ses parents avaient quitté et les collines du Jura où il est né. Dix ans après la crise des subprimes, une nouvelle génération de «Gallègues» a effectivement dû reprendre ce parcours d’émigration, poussée sur la route par les lointaines conséquences catastrophiques de la chute de Lehman Brothers.
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