
A Genève, Pierre Michel a inventé un nouveau métier, un genre de gérant de fortune immobilière. Qui défend des propriétaires, dans un monde où personne n’a intérêt à leur fournir toutes les informations dont ils auraient besoin. Pas forcément par malice, explique celui qui est contre la valeur locative et contre le projet de sa suppression
Ce n’est pas tous les jours que quelqu’un invente un nouveau métier dans l’immobilier. C’est pourtant ce qu’a réalisé Pierre Michel, un ancien banquier très expérimenté dans la pierre, reconverti dans le «conseil patrimonial immobilier» à Genève. Car l’exploitation d’un immeuble n’est généralement pas optimisée, nous explique le sexagénaire d’origine fribourgeoise.
«Les propriétaires ne disposent souvent pas des informations précises qui permettraient d’améliorer la gestion de leurs biens, car personne n’a véritablement intérêt à les leur fournir», détaille l’ex-banquier, juriste de formation, qui a aussi dirigé une fondation de prévoyance pendant une décennie et joué le rôle de régisseur pour un propriétaire institutionnel pendant plusieurs années.
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