
En juin, Guillaume Chautru, gemmologue en chef de la marque genevoise, nous présentait une nouvelle collection de haute joaillerie riche en pierres ornementales. En faisant des choix audacieux, la maison s’adapte à un marché devenu très concurrentiel
Il y a le sable orangé d’un désert africain, le feu framboisé d’un coucher de soleil et le cyan laiteux d’un lagon solitaire. Le violet profond de l’aube avant la nuit, le vert intense d’une forêt d’altitude, le bleu d’un outremer veiné d’écume, et dans cette alternance, des constellations d’étoiles tombées du ciel. Chacune des tranches de couleur est un fragment du monde, et ainsi orchestrées en séquences, c’est la terre entière que l’on porte autour du cou.
Certaines pièces de haute joaillerie sont plus évocatrices que des romans. Celle-ci, issue de la dernière collection de Piaget, a été vendue pour près d’un million de francs lors de sa première présentation en juin à Barcelone. Or, si elle parle, ce n’est pas seulement de monts et merveilles. Elle dit aussi la capacité de cette maison genevoise, la plus petite des grandes entreprises joaillières, à formuler des propositions singulières sur un marché toujours plus concurrentiel.
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