Promis, demain, je promets moins Adulte, la frustration ne vient plus des interdits parentaux mais du temps qui manque et des possibles qu’on enterre. Alors pour honorer ce temps limité, mieux vaut se fixer des objectifs réalistes et tenables, plutôt que de promettre l’impossible Avec désormais le recul d’une décennie, je peux affirmer que la principale différence entre l’enfance et la vie adulte n’est pas la présence de la frustration, mais sa nature. Avant notre majorité, nous débordons d’envies, mais elles se heurtent à une autorité externe – parentale – dont la mission, souvent en dialogue, est de trier entre ce que nous avons le droit, l’obligation et l’interdiction de faire. Les limites sont claires, parfois vécues comme des injustices, mais au moins elles sont prévisibles. Une fois la majorité atteinte, nous croyons naïvement que la phase la plus palpitante de la vie débute et que notre motivation seule fixera désormais les frontières de nos désirs. Libérés de l’autorité parentale, nous pensons toucher du doigt la porte qui nous ouvrira le jardin d’Eden. Mais une décennie plus tard, l’illusion se dissipe: la frustration adulte est bien plus sournoise. Pire que la frustration adolescente que la limitation par la coercition déclenche: adulte, nous faisons face à la certitude froide que la seule chose qui nous sépare de la participation à un projet qui nous enchante est la capacité à arbitrer correctement notre temps disponible. Voir plus
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