
CHRONIQUE. L’ancien directeur général de CREDIT SUISSE publie une autobiographie dans laquelle il se défend de toute erreur à la tête de la banque et décrit le racisme (pas vraiment) sous-jacent qui sévissait, selon lui, à Zurich
Publiée le 28 août, l’autobiographie de Tidjane Thiam aurait pu s’appeler «De quoi aurais-je été coupable?». C’est en tout cas le titre de l’article qu’a consacré le Tages-Anzeiger à Without prejudice. A Memoir (chez HarperCollins, non traduit en français à ce stade). Car dans ce récit, l’ancien directeur général de CREDIT SUISSE entre juillet 2015 et février 2020 ne reconnaît aucune erreur.
Si son mandat à la tête de la deuxième banque du pays (à l’époque) a tourné court, c’est parce qu’il aurait sous-estimé la pression médiatique et le rejet qu’il a subi de la part des élites bancaires zurichoises, selon lui. «Ma plus grande erreur a été de mal évaluer le microcosme zurichois et les Suisses en général, et de ne pas comprendre qu’ils étaient déterminés à me démettre de mes fonctions à tout prix», écrit-il notamment en guise de conclusion sur son aventure aux pays des Helvètes.
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