
Dans un marché national saturé et en pleine consolidation, même le géant de l’électrique BYD voit ses ventes ralentir, l’incitant à miser sur l’export
Au sud-est de Pékin, face au parc forestier de Chao Nan, quatre hommes en polo bleu ciel guettent les passants. Ce sont les employés de la concession BYD de Wang Chaowang qui ont à cœur d’écouler la Qin L, dont les exemplaires gris et blancs accaparent le parking. Cette berline électrique sortie au printemps est deux fois moins chère que la Tesla Model 3, de catégorie similaire.
Derrière le sourire affable de son personnel, BYD serre les dents. A la bourse de Hongkong, en date du 12 août, son action a baissé de 29,9% par rapport à son sommet de mai. BYD, qui ne produit plus de véhicules purement thermiques depuis 2022, voit ses ventes ralentir sur le marché chinois depuis mai. En juillet, elles ont chuté de 10% par rapport à juin, tandis que le segment des voitures électriques et hybrides rechargeables n’a fait que croître moins fortement, avec une hausse de 12% en juillet, contre 29,7% en juin.
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