CREDIT AGRICOLE SA : Résultats du 2ème trimestre 2025 et 1er semestre 2025 - Le Groupe accélère son développement
Ce communiqué de presse commente les résultats de Crédit Agricole S.A. ainsi que ceux du Groupe Crédit Agricole, qui regroupe les entités de Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales du Crédit Agricole, lesquelles détiennent 63,5% de Crédit Agricole S.A. Toutes les données financières sont désormais systématiquement présentées en publié, pour les résultats du Groupe Crédit Agricole, de Crédit Agricole S.A. et des métiers, tant pour le compte de résultat que pour les ratios de rentabilité. Groupe Crédit Agricole Activité du Groupe L’activité commerciale reste soutenue ce trimestre dans les métiers du Groupe, avec une conquête de bon niveau. Sur le deuxième trimestre 2025, le Groupe enregistre 493 000 nouveaux clients en banque de proximité. Sur l’année, le Groupe a conquis 391 000 nouveaux clients en banque de proximité en France et 102 000 nouveaux clients en banque de proximité à l’international (Italie et Pologne). Au 30 juin 2025, en banque de détail, l’encours de collecte bilan s’élève à 838 milliards d’euros, en hausse de 0,6% sur un an en France et en Italie ( 0,7% pour les Caisses régionales et LCL, et 0,3% en Italie). Les encours de crédits s’élèvent à 885 milliards d’euros, 1,4% sur un an en France et en Italie ( 1,4% pour les Caisses régionales et LCL, et 1,6% en Italie). La production de crédits habitat poursuit son rebond en France par rapport au point bas observé au début de l’année 2024, avec une hausse de 28% pour les Caisses régionales et 24% pour LCL par rapport au deuxième trimestre 2024. Pour CA Italia, la production de crédit est en baisse de -8,1% en comparaison à un deuxième trimestre 2024 élevé. Le taux d’équipement assurance dommage2 est en hausse à 44,2% pour les Caisses régionales ( 0,7 point de pourcentage par rapport au deuxième trimestre 2024), 28,4% pour LCL ( 0,6 point de pourcentage), 20,6% chez CA Italia ( 0,9 point de pourcentage). En gestion d’actifs, la collecte du trimestre est de très haut niveau à 20 milliards d’euros, tirée par les actifs moyen long terme ( 11 milliards d’euros) et les JVs ( 10 milliards d’euros). Pour les activités d’assurance, la collecte brute de l’épargne/retraite est de haut niveau à 9,9 milliards d’euros sur le trimestre ( 22% sur un an), avec un taux d’unité de compte sur la production qui demeure élevé à 32%. La collecte nette est record à 4,2 milliards d’euros, elle est équilibrée entre support euro et unités de compte. La bonne dynamique en assurance dommage est tirée par l’évolution des prix et la croissance du portefeuille (16,9 millions de contrats à fin juin 2025, 3% sur un an). Les encours sous gestion s’établissent à 2 905 milliards d’euros, en progression de 5,2% sur un an pour les trois segments d’activité : en gestion d’actifs à 2 267 milliards d’euros ( 5,2% sur un an) malgré un effet périmètre négatif lié à la déconsolidation d’Amundi US et l’intégration de Victory, en assurance-vie à 359 milliards d’euros ( 6,4% sur un an) et en gestion de fortune (Indosuez Wealth Management et Banque Privée de LCL) à 279 milliards d’euros ( 3,7% sur un an). Le pôle SFS affiche un niveau d’activité dynamique. Chez CAPFM, les encours de crédit à la consommation sont en hausse à 121,0 milliards d’euros, soit 4,5% par rapport à fin juin 2024, les activités automobiles représentant 53%3 des encours totaux, et la production de crédit est en hausse de 2,4% par rapport au deuxième trimestre 2024 ( 12,4% par rapport au premier trimestre 2025), portée par le crédit à la consommation traditionnel, mais avec un marché automobile toujours complexe en Europe et en Chine. Pour les activités de CAL&F, l’encours crédit-bail est en progression de 5,0% par rapport à juin 2024 à 20,8 milliards d’euros, avec toutefois une production en repli de -19,4% par rapport au deuxième trimestre 2024, principalement en France. L’activité d’affacturage reste toutefois dynamique avec une production de 26,6% sur un an. La dynamique est forte en Grande Clientèle, avec un nouveau record de revenus atteint en semestriel sur la banque de financement et d’investissement et un trimestre de haut niveau. La banque de marché et d’investissement affiche un niveau élevé de revenus tirés par la banque de marché, notamment sur les activités de trading et crédit primaire qui compense partiellement la baisse des revenus des activités des structurés actions. La banque de financement est tirée par les financements structurés avec un bon dynamisme du secteur des énergies renouvelables, et par les activités de CLF, sous l’impulsion du secteur des financements d’acquisitions. Enfin, l’activité des services financiers aux institutionnels affiche un haut niveau d’encours conservés à 5 526 milliards d’euros et d’encours administrés à 3 468 milliards d’euros (soit 11% et 1,2% par rapport à fin juin 2024), et bénéficie du bon dynamisme commercial et d’effets marchés favorables sur le trimestre. Soutien continu à la transition énergétique Le Groupe continue de déployer massivement les financements et investissements en faveur de la transition. Ainsi, l’exposition du Groupe Crédit Agricole aux financements des énergies bas-carbone4 a été multipliée par 2,4 entre 2020 et 2024 avec 26,3 milliards d’euros au 31 décembre 2024. Les investissements dans les énergies bas-carbone5 ont été multipliés par 2,8 entre fin 2020 et juin 2025, et représentent 6,1 milliards d’euros au 30 juin 2025. En parallèle, le Crédit Agricole accompagne la transition de tous les clients en tant que banque universelle. Ainsi, les encours liés à la transition environnementale6 s’élèvent au 31 mars 2025 à 111 milliards d’euros, dont 83 milliards d’euros pour l’immobilier économe en énergie et 6 milliards d’euros pour les transports et mobilités « propres ». En complément, le Groupe poursuit sa trajectoire de sortie du financement des énergies carbonées ; le retrait progressif du Groupe du financement de l’extraction d’énergies fossiles se traduit par une baisse des expositions de -40 % de 2020 à 2024, soit 5,6 milliards d’euros au 31 décembre 2024. Le Crédit Agricole a été récompensé dans le domaine de la finance durable lors des Euromoney Awards for Excellence 2025 en étant nommé World's Best Bank for Sustainable Finance. Résultats du Groupe Au deuxième trimestre 2025, le résultat net part du Groupe du Groupe Crédit Agricole ressort à 2 638 millions d’euros, en hausse de 30,1% par rapport au deuxième trimestre 2024, et en hausse de 14,8% hors plus-value liée à la déconsolidation d’Amundi US. Au deuxième trimestre 2025, le produit net bancaire s’élève à 9 808 millions d'euros, en hausse de 3,2% par rapport au deuxième trimestre 2024. Les charges d’exploitation sont en hausse de 3,2% au deuxième trimestre 2025, pour s’établir à -5 872 millions d’euros. Au global, le Groupe Crédit Agricole voit son coefficient d’exploitation s’établir à 59,9% au deuxième trimestre 2025, stable par rapport au deuxième trimestre 2024. Ainsi, le résultat brut d’exploitation s’établit à 3 936 millions d’euros, soit une hausse de 3,1% par rapport au deuxième trimestre 2024. Le coût du risque de crédit s’élève à -840 millions d’euros, en diminution de -3,7% par rapport au deuxième trimestre 2024. Il intègre une reprise de 24 millions d’euros sur les encours sains (niveau 1 et 2) liée à reprises pour mises à jour de modèles qui compensent la mise à jour des scenarios macroéconomiques et la migration de certains dossiers vers le défaut. Le coût du risque avéré est en dotation de -845 millions d’euros (niveau 3). A noter, également, une dotation de -18 millions d’euros sur les autres risques. Les niveaux de provisionnement ont été déterminés en tenant compte de plusieurs scénarios économiques pondérés, et en appliquant des ajustements forfaitaires sur des portefeuilles sensibles. Les scénarios économiques pondérés du deuxième trimestre ont fait l’objet d’une mise à jour, avec un scénario central (PIB à 0,8% en France en 2025, 1,4% en 2026), un scénario défavorable (PIB à 0,0% en France en 2025 et 0,6% en 2026) et un scénario adverse (PIB à -1,9% en France en 2025 et -1,4% en 2026). Le coût du risque sur encours7 atteint 27 points de base sur quatre trimestres glissants et 28 points de base en vision trimestrielle annualisée8. Le résultat avant impôt s’établit à 3 604 millions d'euros, en hausse de 19,6% par rapport au deuxième trimestre 2024. Il intègre la contribution des sociétés mises en équivalence pour 56 millions d’euros (en baisse de -24,0%) ainsi que le résultat net sur autres actifs qui atteint 452 millions d’euros ce trimestre, en raison d’une plus-value de 453 millions sur la déconsolidation d’Amundi US. La charge d’impôt est de -615 millions d’euros, en baisse de 147 millions d’euros, soit -19,3% sur la période. Le résultat net avant minoritaires est en hausse de 32,8% pour s’établir à 2 990 millions d’euros. Les intérêts minoritaires augmentent de 57%, une quote-part de la plus-value sur la déconsolidation d’Amundi US étant reversée aux minoritaires. Sur l’ensemble du premier semestre 2025, le résultat net part du Groupe est de 4 803 millions d'euros, contre 4 412 millions d'euros au premier semestre 2024, soit une hausse de 8,9%. Le produit net bancaire s’élève à 19 856 millions d’euros, en hausse de 4,3% au premier semestre 2025 par rapport au premier semestre 2024. Les charges d’exploitation s’élèvent à -11 864 millions d’euros, en hausse de 5,2 % par rapport au premier semestre 2024, notamment sous l’effet de l’accompagnement du développement des métiers, des dépenses IT et de l’intégration d’effets périmètre. Le coefficient d’exploitation sur le premier semestre 2025 s’établit à 59,8% en hausse de 0,5 point de pourcentage par rapport à celui au premier semestre 2024. Le résultat brut d’exploitation atteint ainsi 7 992 millions d’euros, en hausse de 3,0 % par rapport au premier semestre 2024. Le coût du risque sur le semestre est en hausse modérée, à -1 575 millions d’euros (dont -23 millions d’euros de coût du risque sur encours sains (niveau 1 et 2), -1 522 millions d’euros de coût du risque avéré et 29 millions d’euros de risques autres, soit une hausse de 3,4% par rapport au premier semestre 2024. Au 30 juin 2025, les indicateurs de risque confirment la qualité de l’actif du groupe Crédit Agricole et du niveau de couverture de ses risques. La gestion prudente de ce stock de provisions permet au Groupe Crédit Agricole de présenter un taux de couverture global des créances douteuses élevé à 83,3% à fin juin 2025. Le résultat net sur autres actifs s’établit à 456 millions au premier semestre 2025 contre -14 millions d’euros au premier semestre 2024. Le résultat avant impôt, activités cédées et minoritaires ressort en hausse de 10,1%, à 7 004 millions d’euros. La charge d’impôt est de -1 656 millions d’euros, en hausse de 9,1 %. Cette variation intègre la surtaxe exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés pour -250 millions d’euros (correspondant à une estimation d’environ -330 millions d’euros en 2025, sous l’hypothèse d’un résultat fiscal 2025 égal à celui de 2024). Le résultat net avant minoritaires affiche ainsi une hausse de 10,4 %. Les intérêts minoritaires s’établissent à - 545 millions d’euros au premier semestre 2024, soit une hausse de 26,1%, une quote-part de la plus-value sur la déconsolidation d’Amundi US étant reversée aux minoritaires. Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole au T2 et au S1 2025
Caisses régionales La conquête brute s’établit à 285 000 nouveaux clients sur le trimestre. Le taux de principalisation est en hausse et la part des clients utilisant les outils digitaux est maintenu à un haut niveau. Les parts de marché de crédit (total crédits) s’élèvent à 22,6% (à fin mars 2025, source Banque de France), stable par rapport à mars 2024. La production de crédit est en hausse de 18,8% par rapport au deuxième trimestre 2024, en lien avec le rebond confirmé sur le crédit habitat, en hausse de 28,3% par rapport au deuxième trimestre 2024 et de 10% par rapport au premier trimestre 2025, et également tiré par les marchés spécialisés en hausse de 13,4% par rapport au deuxième trimestre 2024. Le taux moyen à la production des crédits habitat atteint 3,02%9, soit -16 points de base par rapport à celui du premier trimestre 2025. En revanche, le taux global du stock sur l’ensemble des crédits s’améliore par rapport au deuxième trimestre 2024 ( 7 points de base). Les encours de crédits atteignent 652 milliards d’euros à fin juin 2025, en hausse de 1,2% sur un an et en progression sur tous les marchés et en légère hausse de 0,5% sur le trimestre. Les encours de collecte affichent une hausse de 2,8% sur un an pour atteindre 923,3 milliards d’euros à fin juin 2025. Cette croissance est portée tant par les encours de collecte bilan, qui atteignent 606,1 milliards d’euros ( 0,8% sur un an), que par les encours de collecte hors-bilan, qui atteignent 317,2 milliards d’euros ( 7,1% sur un an), bénéficiant d’une collecte dynamique sur l’assurance-vie. Sur le trimestre, les dépôts à vue tirent les encours avec une hausse de 2,0% par rapport au premier trimestre 2025, tandis que les dépôts à terme diminuent de -0,4%. Les parts de marché de la collecte bilan sont en progression par rapport à l’année dernière et s’élèvent à 20,2% (Source Banque de France, données à fin mars 2025, soit 0,1 point de pourcentage par rapport à mars 2024). Le taux d’équipement sur l’assurance dommage10 s’établit à 44,2% à fin juin 2025 et poursuit sa progression ( 0,7 point par rapport à juin 2024). Concernant les moyens de paiement, le nombre de cartes est en hausse de 1,5% sur un an, tout comme la part des cartes haut de gamme dans le stock qui augmente de 2,2 points de pourcentage sur un an, et représente désormais 17,8% du total des cartes. Au deuxième trimestre 2025, le produit net bancaire consolidé des Caisses régionales, y compris dividende SAS Rue La Boétie, atteint 5 528 millions d’euros, en hausse de 4,2% par rapport au deuxième trimestre 2024, intégrant la reprise de provision épargne logement au deuxième trimestre 2025 pour 16, 3 millions d’euros et au deuxième trimestre 2024 pour 22 millions d’euros11. Hors cet élément, les revenus sont en hausse de 4,3% par rapport au deuxième trimestre 2024, tirée par la hausse des commissions ( 1,9%), portées par les assurances, la gestion de comptes et les moyens de paiement, et par la hausse des revenus de portefeuille ( 9,2%) bénéficiant de l’augmentation des dividendes versés traditionnellement au deuxième de trimestre de chaque année. Par ailleurs, la marge d’intermédiation est en légère baisse sur un an (-2,5%) mais reste stable par rapport au premier trimestre 2025. Les charges d’exploitation sont en hausse de 5,1%, notamment en lien avec les dépenses IT. Le résultat brut d’exploitation est en hausse sur un an ( 3,4%). Le coût du risque est en baisse de -13,3% par rapport au deuxième trimestre 2024 et s’élève à -397 millions d’euros. Le coût du risque sur encours (sur quatre trimestres glissants) est stable par rapport au premier trimestre 2025, à un niveau maîtrisé à 21 points de base. Ainsi, le résultat net avant impôt croît de 7,3% et s’élève à 2 482 millions d’euros. Le résultat net consolidé des Caisses régionales s’élève à 2 375 millions d’euros, soit 5,0% par rapport au deuxième trimestre 2024. Enfin la contribution des Caisses régionales au résultat net part du Groupe s’élève à 182 millions d’euros au deuxième trimestre 2025, en baisse de -12,7% en comparaison au deuxième trimestre 2024. Sur le premier semestre 2025, le produit net bancaire y compris dividende SAS Rue La Boétie est en hausse ( 3,1%) par rapport au premier semestre 2024. Les charges d’exploitation progressent de 3,4% et le résultat brut d’exploitation est par conséquent en hausse de 2,6% sur le semestre. Enfin, avec un coût du risque en hausse modérée de 1,4%, le résultat net part du groupe des Caisses régionales y compris dividende SAS Rue La Boétie s’élève à 2 721 millions d’euros, en hausse de 0,7% par rapport au premier semestre 2024. Enfin la contribution des Caisses régionales aux résultats du Groupe Crédit Agricole au premier semestre 2025 s’élève à 523 millions d’euros (-19,6%), avec un produit net bancaire à 6 716 millions d’euros ( 2,2%) et un coût du risque à -717 millions d’euros ( 3,7%). Crédit Agricole S.A. Résultats Le Conseil d’administration de Crédit Agricole S.A., réuni sous la présidence de Dominique Lefebvre le 30 juillet 2025, a examiné les comptes du deuxième trimestre 2025. Au deuxième trimestre 2025, le résultat net part du Groupe de Crédit Agricole S.A. ressort à 2 390 millions d’euros, soit une hausse de 30,7% par rapport au deuxième trimestre 2024. Ce résultat du deuxième trimestre 2025 s’appuie sur des revenus élevés, un coefficient d’exploitation maintenu à un niveau bas et un coût du risque maitrisé. Il est également favorablement impacté par la variation de l’impôt sur les sociétés, et par la plus-value liée à la déconsolidation d’Amundi US. Les revenus sont à un niveau élevé et en croissance. Le produit net bancaire atteint 7 006 millions d’euros, en hausse de 3,1% par rapport au deuxième trimestre 2024. La croissance du pôle Gestion de l’épargne et assurance ( 1,3%) est liée à une activité dynamique en Assurance, à l’impact de la volatilité et de l’aversion au risque des clients pour Amundi, à la déconsolidation d’Amundi US (-89 millions d’euros) et à l’intégration de Degroof Petercam ( 96 millions d’euros). Les revenus du pôle Grandes clientèles sont stables et s’établissent à un haut niveau tant pour CACIB que pour CACEIS. Les revenus du pôle des Services financiers spécialisés (-1,0%) sont impactés par un effet prix positif dans le métier Financement personnel et mobilité et par une baisse conjoncturelle des marges sur l’affacturage. Les revenus de la Banque de proximité en France (-0,3%) sont impactés par un effet de base défavorable sur la marge d’intérêt compensé par une bonne dynamique sur les commissions. Enfin les revenus de la Banque de proximité à l’international (-1,9%) sont impactés essentiellement par la baisse de la marge d’intermédiation en Italie, partiellement compensée par la bonne dynamique des commissions sur l’ensemble des entités du périmètre. Les revenus du pôle Activités hors métiers enregistrent une hausse de 214 millions d’euros, favorablement impactée par Banco BPM ( 109 millions d’euros, principalement liée à l’augmentation du dividende reçu). Les charges d’exploitation s’élèvent à -3 700 millions d’euros, au deuxième trimestre 2025, en hausse de 2,2% par rapport au deuxième trimestre 2024. La hausse des charges de -80 millions d’euros entre le deuxième trimestre 2024 et le deuxième trimestre 2025 est constituée pour partie d’un effet périmètre et coûts d’intégration à hauteur de -25 millions d’euros (avec notamment -51 millions d’euros liés à la déconsolidation d’Amundi US, 89 millions d’euros liés à l’intégration de Degroof Petercam et -20 millions d’euros en lien avec la baisse des coûts d’intégration ISB sur CACEIS) et 58 millions d’euros en raison d’un effet de base favorable lié à la contribution sur la DGS (fonds de garantie des dépôts en Italie). Le coefficient d’exploitation s’établit ainsi à 52,8% au deuxième trimestre 2025, en amélioration de -0,5 point de pourcentage par rapport au deuxième trimestre 2024. Le résultat brut d’exploitation du deuxième trimestre 2025 s’établit à 3 306 millions d’euros, en hausse de 4,1% par rapport au deuxième trimestre 2024. Au 30 juin 2025, les indicateurs de risque confirment la qualité des actifs de Crédit Agricole S.A. et du niveau de couverture de ses risques. Le taux de créances douteuses est stable par rapport au trimestre précédent et demeure toujours bas à 2,3%. Le taux de couverture12, élevé, à 72,2%, est en baisse de -2,8 points de pourcentage sur le trimestre. Le stock total de provisions s’établit à 9,4 milliards d’euros pour Crédit Agricole S.A., stable par rapport à fin mars 2025. Sur ce stock de provisions, 35,3% sont liées au provisionnement des encours sains. Le coût du risque est en dotation nette de -441 millions d’euros, en hausse de 4,2% par rapport au deuxième trimestre 2024, et provient principalement d’une dotation sur encours douteux (niveau 3) de -524 millions d’euros (contre une dotation de -491 million d’euros au deuxième trimestre 2024). Le provisionnement net sur encours sains (niveaux 1 et 2) est en reprise de 91 millions d’euros, contre une reprise de 31 millions au deuxième trimestre 2024, et intègre des reprises pour effets modèles et migration de dossiers vers le défaut, qui compensent les dotations de prudence pour mise à jour des scénarios macroéconomiques. A noter, également, une dotation de -8 millions d’euros sur d’autres éléments (provisions juridiques) contre une reprise de 37 millions d’euros au deuxième trimestre 2024. Par métier, 53% de la dotation nette du trimestre provient du pôle des Services financiers spécialisés (50% à fin juin 2024), 21% de LCL (22% à fin juin 2024), 14% de la Banque de détail à l’international (17% à fin juin 2024), 4% sur les Grandes clientèles (9% à fin juin 2024) et 5% sur le pôle des Activités hors métiers (1% à fin juin 2024). Les niveaux de provisionnement ont été déterminés en tenant compte de plusieurs scénarios économiques pondérés, et en appliquant des ajustements forfaitaires sur des portefeuilles sensibles. Les scénarios économiques pondérés du deuxième trimestre ont fait l’objet d’une mise à jour, avec un scénario central (PIB à 0,8% en France en 2025, 1,4% en 2026), un scénario défavorable (PIB à 0,0% en France en 2025 et 0,6% en 2026) et un scénario adverse (PIB à -1,9% en France en 2025 et -1,4% en 2026). Au deuxième trimestre 2025, le coût du risque sur encours reste stable à 34 points de base sur quatre trimestres glissants13 et 32 points de base en vision trimestrielle annualisée14. La contribution des sociétés mises en équivalence ressort à 30 millions d’euros au deuxième trimestre 2025 en baisse de -17 millions d’euros par rapport au deuxième trimestre 2024, soit -35,1%. Cette baisse est liée à la dépréciation du goodwill d’une participation chez CAL&F et à des éléments non récurrents notamment la baisse des revenus de remarketing chez CAPFM, compensés par l’impact de la première consolidation de Victory Capital ( 20 millions d’euros). Le résultat net sur autres actifs est de 455 millions d’euros au deuxième trimestre 2025 et inclue la plus-value liée à la déconsolidation d’Amundi US d’un montant de 453 millions d’euros. Le résultat avant impôt, activités cédées et minoritaires ressort ainsi en hausse de 19%, à 3 350 millions d'euros. La charge d’impôt est de -541 millions d’euros à comparer à -704 millions d’euros au deuxième trimestre 2024. L’impôt de ce trimestre intègre des éléments favorables notamment la non-fiscalisation de la plus-value liée à la déconsolidation d’Amundi US. La charge d’impôt du trimestre reste estimée et sera réévaluée d’ici la fin de l’année. Le résultat net avant minoritaires est en hausse de 33,1%, et s’établit à 2 809 millions d’euros. Les intérêts minoritaires s’établissent à -420 millions d’euros au deuxième trimestre 2025, en hausse de 48,7%, une quote-part de la plus-value sur la déconsolidation d’Amundi US étant reversée aux minoritaires. Sur l’ensemble du premier semestre 2024, le résultat net part du Groupe publié est de 4 213 millions d'euros, contre 3 731 millions d'euros au premier semestre 2024, soit une hausse de 12,9%. Le produit net bancaire augmente de 4,9% par rapport au premier semestre 2024, portés par la performance des métiers Gestion de l’Epargne et Assurance, Grandes Clientèles, Services financiers spécialisés et Pôle Activités hors Métiers. Les charges d’exploitation sont en hausse de 5,5% par rapport au premier semestre 2024, en lien notamment avec l’accompagnement du développement des métiers et l’intégration d’effets périmètre. Le coefficient d’exploitation s’établit ainsi à 53,9% sur le semestre, en hausse de 0,3 point de pourcentage par rapport à celui du premier semestre 2024. Le résultat brut d’exploitation atteint ainsi 6 571 millions d’euros, 4,1% par rapport au premier semestre 2024. Le coût du risque affiche une hausse de 3,8% sur la période, s’établissant à -855 millions d'euros contre -824 millions d'euros au premier semestre 2024. La contribution des sociétés mises en équivalence ressort à 77 millions d’euros au premier semestre 2025 en baisse de -13 millions d’euros par rapport au premier semestre 2024, soit -14,1%. Le résultat net sur autres actifs est de 456 millions d’euros au premier semestre 2025. Le résultat avant impôt, activités cédées et minoritaires ressort ainsi en hausse de 11,9%, à 6 250 millions d'euros. La charge d’impôt est de -1 368 millions d’euros à comparer à -1 315 millions d’euros au premier semestre 2024. Elle intègre l’impact de la surtaxe exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés pour -152 millions d’euros correspondant à une estimation d’environ -200 millions d’euros en 2025 (sous l’hypothèse d’un résultat fiscal 2025 égal à celui de 2024). Le résultat net avant minoritaires est en hausse de 14,3%, et s’établit à 4 882 millions d’euros. Les intérêts minoritaires s’établissent à -669 millions d’euros au premier semestre 2025, en hausse de 23,5% par rapport au premier semestre 2024. Le bénéfice par action atteint 0,74 euro par action au deuxième trimestre 2025 à comparer à 0,58 euros au deuxième trimestre 2024. Le RoTE15, calculé sur la base d’un RNPG annualisé16, de charges IFRIC, d’impacts de la surtaxe sur l’IS et de la plus-value sur la déconsolidation d’Amundi US linéarisés sur l’année, net des coupons annualisés d’Additional Tier 1 (retour sur fonds propres part du Groupe hors incorporels) et net de l’impact de change sur les AT1 remboursés, et retraité de certains éléments volatils comptabilisés en capitaux propres (dont réserves latentes), atteint 16,7% au premier semestre 2024, en hausse de 1,3 point de pourcentage par rapport au premier semestre 2024. Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. au T2 et au S1 2025 |