
Un récent rapport met en doute les promesses des géants de la tech en matière de neutralité carbone. La faute, bien sûr, à l’énergie consommée par l’IA. En face, GOOGLE affirme réaliser des progrès et améliorer son efficacité énergétique
Des champs d’éoliennes, des centres de données au milieu des forêts et des panneaux solaires à perte de vue. Les rapports environnementaux de GOOGLE, MICROSOFT ou Meta commencent presque à ressembler à des livres du photographe Yann Arthus-Bertrand. Les géants de la tech ne cessent de mettre en avant leurs progrès en matière d’émissions de CO2, d’efficacité énergétique et d’acquisition d’électricité décarbonée. Mais la réalité est sensiblement différente, avec des promesses et des objectifs qui ne peuvent plus être tenus, affirme un récent rapport.
Cette étude, publiée jeudi dernier par les ONG NewClimate Institute et Carbon Market Watch, dénonce le discours angélique des géants de l’intelligence artificielle (IA). Les auteurs affirment que les objectifs des entreprises tech en matière d’émissions de gaz à effet de serre «semblent avoir perdu leur raison d’être du fait de l’explosion de la demande d’énergie et des règles obsolètes de comptabilisation des émissions».
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