Sans planification ni épargne, il faut craindre des pertes pour sa retraite
Si l’on mise uniquement sur le 1er et le 2e pilier, c’est que l’on n’a pas compris que les temps ont changé ou que l’on est prêt à renoncer à beaucoup de choses une fois l’âge venu. Une bonne nouvelle, cependant: il existe de nombreux moyens de garder une poire pour la soif
«Au fond, il est difficilement compréhensible que tant de gens ne se rendent pas compte à quel point le montant des rentes perçues du premier et du deuxième pilier a reculé, lâche Stefan Rothenbühler, qui dirige le secteur prévoyance chez PostFinance. Il faut vraiment s’être bouché les yeux et les oreilles pour ignorer cette évolution.» Car les établissements financiers, le monde politique et les médias avertissent sans relâche que la situation s’est détériorée. «Mais beaucoup de gens vivent dans le moment présent et ne se demandent pas à quoi ressemblera leur avenir.» Autre cause éventuelle: le système suisse de prévoyance a assuré une grande sécurité durant des décennies. Et la certitude que tout se passera bien à la fin de la vie professionnelle est manifestement chevillée dans les esprits.