
Le président américain n’a pas abandonné son idée de taxer l’industrie pharmaceutique et l’a rappelé mardi. Une déclaration suffisante pour agiter les bourses, alors que le secteur attend toujours de savoir quelles mesures la Maison-Blanche va mettre en place
Une fois de plus, Donald Trump a réaffirmé sa volonté d’imposer des taxes douanières sur les produits pharmaceutiques. Dans l’avion le ramenant de sa participation écourtée au G7, le président américain a déclaré mardi que ces barrières arriveraient «très bientôt», ajoutant qu’elles allaient «faire revenir toutes les entreprises aux Etats-Unis». Mais ce n’est pas la première fois que la Maison-Blanche promet une telle mesure dans un avenir proche sans donner plus de précision sur un éventuel agenda et sans que ces déclarations ne soient suivies d’effets. Mi-avril, Howard Lutnick, secrétaire au Commerce des Etats-Unis, avait déclaré que ces taxes devraient entrer en vigueur «dans un mois ou deux.»
Cette nouvelle prise de position a néanmoins entraîné une nouvelle chute des titres des entreprises du secteur en bourse mardi, certains perdant jusqu’à 4%. Après un recul initial de -1,9%, l'action de ROCHE a clôturé à -0,49%, tandis que NOVARTIS a fini la journée à -0,83%. L’américain Eli Lilly a lui perdu 2,02%, et ses compatriotes Johnson & Johnson et PFIZER ont respectivement reculé de 1,83% et 1,64%. Mercredi en fin d’après-midi, cette tendance à la baisse se poursuivait pour les valeurs pharma suisses, et de même pour les principaux titres américains du secteur à l’ouverture de Wall Street.
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