
Au 1er trimestre 2025, la Suisse comptait 5,342 millions de personnes actives occupées, soit 0,7% de plus qu’au même trimestre de l’année précédente, selon l’Office fédéral de la statistique (OFS)
La situation sur le marché du travail a connu une évolution contrastée au 1er trimestre 2025. D’une part, le nombre d’actifs occupés a augmenté de 0,7% sur un an à quelque 5,3 millions de personnes. D’autre part, le taux de chômage calculé selon la méthode du Bureau international du travail (BIT) a progressé de 0,3 point de pourcentage à 4,7%.
La hausse des actifs occupés s’est révélée plus forte chez les femmes ( 1,0%) que chez les hommes (0,5%), indique vendredi l’Office fédéral de la statistique (OFS). Les chiffres exprimés en équivalents plein-temps (EPT) montrent également une progression générale de 0,7%, dont 0,1% pour les hommes et 1,5% pour les femmes. Corrigés des variations saisonnières, le nombre d’inoccupés s’est enrobé de 0,3%, tandis que les équivalents plein-temps ont crû de 0,4%.
Stagnation pour les travailleurs suisses
Les personnes de nationalité étrangère en activité sont venues gonfler les statistiques, cette catégorie affichant une hausse de 2,4% à 1,9 million de personnes. Une stagnation (-0,1% à 3,9 millions) est constatée pour les travailleurs helvétiques. Pour les étrangers, toutes les catégories de titres de séjour s’affichent dans le vert, à l’exception des personnes titulaires d’une autorisation de courte durée (livret L, depuis moins de 12 mois en Suisse), précise le communiqué.
Le taux de chômage BIT corrigé des variations saisonnières est resté stable à 4,3%. Cet indicateur - ajusté ou non - est largement inférieur en Suisse que dans l’Union européenne, où il a néanmoins diminué de 0,2 point à 6,1%. Dans la zone euro, le repli a atteint 0,3 point à 6,5%.
Les chiffres de l’OFS sont à différencier de ceux publiés mensuellement par le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco). Le taux de chômage BIT peut être comparé à l’échelle internationale, contrairement à celui du Seco qui ne prend pas en considération les actifs occupés, mais le nombre d’inscrits aux offices régionaux de placement (ORP).