
CHRONIQUE. Deux ex-employés avaient révélé aux autorités américaines que la banque ne respectait pas ses engagements pris lors de son accord avec Washington en 2014. Ils recevront jusqu’à 30% des 511 millions d’amendes payés par UBS en début de mois
Les malversations de CREDIT SUISSE font deux heureux. Les deux anciens employés qui ont prévenu les autorités américaines que la banque ne respectait pas les engagements qu’elle avait pris envers Washington en 2014. L’ex-deuxième banque suisse venait alors de payer une amende de 2,8 milliards de dollars pour avoir aidé des contribuables américains à frauder le fisc. Cet «accord» – certains parlent d’extorsion – impliquait le fait que CREDIT SUISSE non seulement livre ces clients non déclarés aux autorités américaines mais n’en accueille plus à l’avenir.
Elle n’a de toute évidence pas tenu parole, ce qui lui a valu de payer en début de mois une nouvelle amende, de 511 millions de dollars (422 millions de francs). C’est UBS, son nouveau propriétaire, qui a signé le chèque, se disant contente de clore cette histoire. La banque est certainement moins radieuse que les deux lanceurs d’alerte, qui vont se partager jusqu’à 150 millions de dollars, a révélé le Wall Street Journal. Les informations qu’ils ont fournies leur donnent droit à 15 à 30% de l’amende.
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