
La semaine horlogère a montré la face souriante d’une industrie suspendue aux taxes de Donald Trump. Genève a bien tenu son rôle de vitrine, malgré le contexte. Trop bien même: toute la ville regorgeait de marques et le public réclame un grand rendez-vous unique
La semaine horlogère genevoise se termine sur une grande affluence. Foi de visiteur patenté, il n’y a jamais eu une telle foule dans les halles de Watches and Wonders le jour de fermeture. L’édition se boucle surtout avec l’impression que l’industrie a réussi à se montrer sous son meilleur jour, dans toute l’étendue de sa créativité et de sa diversité. Ce qui n’est pas rien dans le contexte économique tendu que le secteur connaît depuis maintenant plus d’une année. Surtout après le vent de panique soufflé par Donald Trump au beau milieu des festivités.
Genève a tenu bon. Avec Palexpo en épicentre, mais une présence de l’horlogerie dans toute la ville. Le salon Time to Watches s’est tenu à la villa Sarasin à deux minutes à pied. Il suffisait de quelques minutes en train pour gagner le centre-ville, dont les hôtels, boutiques et ateliers débordaient d’horlogers. Au total, près de 200 marques se sont présentées au public. Une densité qui a rappelé l’ancien Baselworld à beaucoup de visiteurs.
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