Le Sommet de l’IA de Paris acte une fragmentation diplomatique

Preuve du semi-échec diplomatique du sommet de Paris sur l’intelligence artificielle, qui s'est achevé mardi 11 février, les États-Unis et le Royaume-Uni n’ont pas signé la déclaration commune pourtant assortie d’engagements modestes et non contraignants. Le vice-président américain J.D. Vance, faisant sauter tout vernis diplomatique, a au contraire vanté des Etats-Unis «leaders dans l'IA» et entendant le rester.