Alors que les fleurons de l’industrie allemande vacillent, le gouvernement de coalition cherche désespérément la potion magique pour relancer l’économie. Un plan de 230 milliards pour l’infrastructure est sur la table… mais sans financement à l’horizon
Même Mercedes n’y échappe pas. Symbole de la qualité made in Germany, le constructeur automobile a annoncé vendredi une baisse de 54% de ses bénéfices. La marque de luxe n’est pas seule dans sa chute, puisque les analystes financiers prévoient désormais que les bénéfices cumulés des trois constructeurs automobiles allemands, Mercedes donc, BMW et VOLKSWAGEN, ne devraient pas dépasser 30,4 milliards en 2024, soit 6,8 milliards de moins que les prévisions de début d’année.
La frilosité des consommateurs chinois, englués dans une crise immobilière, pèse sur les exportations de voitures malgré la multiplication des ristournes qui, à leur tour, pèsent sur les marges des marques allemandes. La rentabilité de 12,4% qui faisait la fierté de Mercedes grâce à ses modèles de luxe est tombée à 4,7%. C’est moins que VOLKSWAGEN, le constructeur aux 12 marques, dont la rentabilité est passée à 5,6%.
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