Automobile, aéronautique, chimie: avis de tempête sociale dans l'industrie française
Deux mille cinq cents postes en moins dans la branche espace d'Airbus, 15.000 emplois menacés dans la chimie, augmentation des liquidations judiciaires: l'industrie française craint les prémices d'une tempête sociale, la CGT dénonçant déjà une "saignée" dans l'automobile.
De nombreuses usines de pièces automobiles sont en effet en difficulté depuis plusieurs mois en raison de la poursuite des délocalisations des constructeurs, du ralentissement du marché et surtout de la mutation vers le moteur électrique pour réduire les émissions de CO2, qui rend obsolète certains savoir-faire liés aux moteurs diesel ou à essence.
"Globalement, on entre dans cette période d'augmentation d'un nombre d'entreprises en grande fragilité" expliquait dès août Marc Mortureux, de la Plateforme automobile (PFA) qui représente constructeurs et équipementiers automobile en France.