
Le fondateur du groupe technologique pourra présenter son candidat à la présidence du conseil d’administration, contre l’actuelle présidente Wendy Becker, a décidé la justice vaudoise
Daniel Borel l’emporte dans le conflit qui l’oppose au conseil d’administration de Logitech. Le Tribunal d’arrondissement de Nyon interdit à l’entreprise de publier la convocation à l’assemblée générale sans la proposition de son cofondateur.
Très critique à l’égard de Wendy Becker, l’actuelle présidente du conseil d’administration qui va quitter ses fonctions en automne 2025, Daniel Borel souhaite présenter un candidat alternatif, Guy Gecht, lors dès la prochaine assemblée des actionnaires, le 4 septembre prochain. Devant le refus de l’entreprise valdo-californienne, il s’est tourné vers la justice qui lui a donné gain de cause, selon l’ordonnance de mesures provisionnelles rendue publique lundi.
### «Une confusion inutile», selon Logitech
«Je suis heureux que la justice ait confirmé la légitimité de ma démarche pour le respect des droits des actionnaires», a indiqué Daniel Borel, dans une réaction écrite à Keystone-ATS. «Je regrette seulement qu’il ait fallu recourir aux tribunaux pour faire reconnaître ce qui aurait dû aller de soi».
Logitech, pour sa part, est «surprise» d’une décision qui établit qu’un membre du conseil d’administration peut être contraint d’être nommé à la présidence. Elle regrette que «l’ajout de cette proposition sans objet crée une confusion inutile pour les actionnaires», a indiqué l’entreprise qui ajoute que l’assemblée des actionnaires doit se dérouler «comme prévu et sans retard».