Basées à La Chaux-de-Fonds, les montres Greubel Forsey ont toujours été une référence en matière d’inventivité et de qualité d’exécution. Quitte à reléguer la logique économique au second plan. L’entreprise vient de nommer un nouveau dirigeant de 34 ans
Le soin porté aux finitions et à l’invention a toujours été une priorité absolue pour les deux créateurs de Greubel Forsey, Robert Greubel et Stephen Forsey. Une attitude monolithique qui faisait de la marque de La Chaux-de-Fonds une sorte de bourdon depuis sa création en 2004, en porte-à-faux permanent avec la logique économique. Dans un communiqué diffusé lundi en milieu d’après-midi, l’entreprise a annoncé la nomination de Michel Nydegger, 34 ans, au poste de directeur général. Il prend ainsi la place d’Antonio Calce, actuel dirigeant – et actionnaire minoritaire, à hauteur de 10% – qui secondera son successeur en tant que vice-président non exécutif. La production a longtemps été maintenue à une centaine de pièces par an, elle devrait être de 250 unités cette année. La manufacture compte près de 150 collaborateurs.
Cette transmission familiale (Michel Nydegger est le beau-fils de Robert Greubel) marque un tournant après plusieurs années de rééquilibrage financier et stratégique mené avec des dirigeants extérieurs à l’entreprise – Antonio Calce est arrivé en décembre 2020, après avoir dirigé les marques Corum et Girard-Perregaux.
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