De plus en plus, les géants de la technologie alertent sur les besoins croissants en énergie des nouveaux systèmes d’intelligence artificielle. Ceux-ci deviennent plus efficients, mais sont en parallèle davantage sollicités
Si vous aviez aimé les débats sur la consommation énergétique de l’informatique en général, vous allez adorer ceux autour de l’intelligence artificielle. Cette technologie s’annonce comme extraordinairement gloutonne en électricité. Et ce ne sont plus seulement les milieux académiques qui lancent des alertes. Ce sont désormais des acteurs au cœur de l’industrie de l’intelligence artificielle (IA) générative qui avertissent de ces nouveaux risques.
C’est ainsi la responsable marketing d’ARM, la principale société dessinant les puces, qui a tenu des propos chocs la semaine passée. Selon Ami Badani, qui s’exprimait lors d’une conférence organise par le média Fortune à Londres, l’IA générative crée une «demande insatiable» en électricité. Celle-ci est nécessaire pour faire tourner les milliers de processeurs graphiques qu’utilisent OpenAI, GOOGLE, MICROSOFT ou Meta pour créer leurs modèles de langage. Selon Ami Badani, d’ici 2030, l’intelligence artificielle pourrait consommer un quart de l’électricité produite aux Etats-Unis.
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