Comment bien préparer la transmission de sa société pour éviter des catastrophes ? En Wallonie, une structure aide les entrepreneurs
"Trois questions à" comme chaque soir pour mieux comprendre le monde qui nous entoure et ce qui se passe près de chez nous. Trois questions ce soir à Jean-Pierre Di Bartolomeo.
Vous-êtres le patron de la structure mise en place par la société, par la Région wallonne, qui s'appelle Transéo. Cette société permet aux entrepreneurs de préparer la transition, la transmission de leurs entreprises.
"Je suis surtout directeur de Wallonie Entreprendre, où nous avons comme objectif de soutenir le développement de l'activité économique en Région wallonne. Et la transmission d'entreprises est un axe fondamental, évidemment, de nos activités économiques, puisqu'on crée des entreprises, mais on doit surtout garantir la pérennité de toutes les entreprises qui sont en transmission.
Et donc, pour ça, on a développé des techniques de sensibilisation, d'accompagnement, et bien sûr, les produits financiers qui permettent aux entrepreneurs de boucler, finalement, la reprise d'une entreprise".
L'entreprise Van Hool, aujourd'hui, c'est un exemple finalement d'une catastrophe, quelque part familiale, où au fil des années, on s'est rendu compte que l'entreprise était difficile à gérer par les conflits entre la famille. C'est souvent la troisième génération d'un entrepreneur qui pose problème. C'est, en tout cas, des observations à plus grande échelle qui montrent que lorsqu'on arrive à plusieurs générations après le fondateur, c'est compliqué ?
"Ça dépend. On a cette règle qui est souvent mise en avant dans la littérature économique. Mais je pense que ce qui est vraiment important, c'est l'envie. L'envie de reprendre, l'envie d'entreprendre. C'est ce qui est souvent mis en avant dans notre équipe chez Wallonie Entreprendre, par Sabine Colson, qui dirige l'équipe. Elle dit souvent, s'il n'y a pas d'envie, c'est difficile après de réussir cette transmission.
Et donc, ce que nous, on veut, on veut v ...