Si les attaques contre des sites français semblent coordonnées mais basiques, celle contre MICROSOFT, pourtant à la pointe de la cybersécurité, inquiète. Le contexte est explosif, affirme un expert
Y a-t-il encore des lueurs d’espoir dans la lutte mondiale contre le cybercrime? Actuellement, difficile, voire impossible, de trouver un expert optimiste sur la question. D’autant que ces derniers jours, les cyberattaques, en très grande partie attribuées à des hackers pro-russes, se multiplient en Occident. Tout récemment, des sites ministériels français ont été attaqués, tout comme MICROSOFT – pourtant à la pointe contre le cybercrime –, mais aussi un acteur majeur du système de santé américain.
Ces dernières heures, les regards se sont tournés vers la France. De nombreux services en ligne de l’Etat ont été paralysés de dimanche à lundi par des cyberattaques d’une «intensité inédite», ont affirmé les autorités de l’Hexagone. De nombreux sites web ont été partiellement ou totalement mis hors service par un type d’attaque basique – mais difficile à prévenir. Ces agressions, dites «par déni de service» (DDoS), consistent à bombarder les sites de millions de requêtes pour les rendre temporairement inaccessibles.
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