COMMENTAIRE. Le discours défaitiste des autorités pour justifier de recourir aux produits et services de géants américains est battu en brèche par l’exemple du Tribunal fédéral, qui a fait des choix radicalement différents
«Il n’y a pas d’alternative.» Qui s’intéresse aux enjeux du numérique a déjà entendu cette sentence un nombre incalculable de fois. Elle fait référence aux produits et services commercialisés par les géants américains de la tech. GOOGLE, AMAZON, Meta (ex-Facebook), APPLE ou encore MICROSOFT seraient les seules entreprises à même de fournir les bons outils pour garantir une numérisation ambitieuse.
Ce discours enchante bien évidemment ses premiers bénéficiaires. Les géants américains font tout pour verrouiller les écosystèmes technologiques qu’ils développent et avoir la mainmise sur les précieuses données qui sont traitées. L’objectif est évidemment rationnel sur le plan économique: les entreprises ont tout intérêt à faire en sorte que leurs clients dépendent d’elles. Le problème, c’est lorsque les autorités finissent par adopter ce narratif pour justifier leurs propres choix technologiques.
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