La Banque nationale suisse (BNS) a annoncé vendredi la démission de son président. Malgré les critiques sur le franc fort et l’absence de versements aux cantons depuis 2023, son bilan est largement salué
En annonçant ce vendredi qu’il quitterait la BNS en septembre, Thomas Jordan a surpris les observateurs. Entré à la Banque nationale en 1997, le Biennois de 61 ans avait rejoint la direction générale en 2007, avant d’en être nommé président en 2012, à la suite de la démission de Philipp Hildebrand. Pendant cette période, les faits marquants n’ont pas manqué, entre le sauvetage d’UBS en 2008, la fin du taux plancher en 2015, la forte hausse de la taille du bilan de la BNS et la reprise de CREDIT SUISSE par UBS, le 19 mars 2023.
«Je n’ai pas encore de projet pour le futur. Je commencerai à y réfléchir après septembre», a indiqué Thomas Jordan, vendredi lors d’une conférence organisée à Zurich après l’annonce surprise de sa démission, précisant que son départ n’était pas causé par des soucis de santé. «Maintenant que les différents défis rencontrés ces dernières années ont pu être maîtrisés, le moment est propice pour me retirer», a-t-il aussi déclaré.
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