L’EPFZ, l’EPFL et la Confédération vont travailler avec MICROSOFT, GOOGLE ou AMAZON pour tenter de réduire les risques liés à l’IA. Des chercheurs vont ainsi collaborer avec des ingénieurs. Pour la Suisse, c’est un coup de projecteur important
Davos est bien sûr marqué cette année par la présence du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et du premier ministre chinois, Li Qiang. Mais les projecteurs du Forum économique mondial sont aussi braqués sur une autre star: l’intelligence artificielle (IA). Et la Suisse s’investit de manière impressionnante dans cette technologie, avec une dizaine d’événements organisés dans la station grisonne. Parmi ceux-ci, il y en a un à retenir depuis ce mardi: la création d’un réseau, inédit au niveau mondial, avec les géants de l’IA. Cette alliance pourrait avoir un impact énorme sur le développement de cette technologie.
Le conditionnel est bien sûr de rigueur: ce n’est que le début du projet, et tout reste à faire. Mais les ambitions sont titanesques. Grâce à une implication importante de la Confédération, via le Département fédéral des affaires étrangères, de l’EPFZ et de l’EPFL, le but sera de créer des systèmes d’IA plus sûrs. L’objectif est que des chercheurs des deux EPF collaborent avec des ingénieurs situés notamment dans la Silicon Valley. Avec, in fine, une résonance planétaire sur les systèmes développés.
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