Les prix du pétrole se replient légèrement malgré les tensions au Moyen-Orient
Vers 11h10 GMT (12h10 à Bruxelles), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, baissait de 0,51%, à 80,66 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, perdait 0,65%, à 75,08 dollars.
Le prix du pétrole s'est stabilisé "avec la dissipation des craintes d'attaques en mer Rouge suite à la formation d'une force de patrouille maritime dirigée par les États-Unis, et le retour" de certains grands armateurs, commente Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown.
Les États-Unis patrouillent en effet dans cette région stratégique du globe aux côtés d'une coalition internationale pour protéger le trafic maritime des attaques des Houthis, un groupe rebelle yéménite soutenu par l'Iran qui se disent solidaires du Hamas palestinien dans sa guerre contre Israël dans la bande de Gaza.
L'armée américaine a annoncé mardi avoir intercepté dans le sud de la mer Rouge de nombreux drones et missiles tirés par les Houthis.
"Les prix devraient rester élevés étant donné que les opérations militaires à Gaza devraient se poursuivre, et que l'on craint toujours une nouvelle escalade", met toutefois en garde Mme Streeter.
La veille, les prix des deux références mondiales du brut avaient en effet grimpé "en raison d'une hausse significative du risque géopolitique", explique Stephen Innes, analyste chez SPI AM, le marché se montrant inquiet quant aux possibles conséquences du conflit au Proche-Orient sur l'acheminement du pétrole.