L’action du fabricant bernois de panneaux photovoltaïques décline depuis cet été. Le groupe subit la concurrence chinoise et des menaces de suppression de subventions en Europe
Il plonge. Depuis la mi-juillet, le titre de Meyer Burger, un fabricant de panneaux solaires haut de gamme coté à la bourse suisse, dégringole là où auparavant il était à peu près stable. Son action, très échangée, vaut désormais 19 centimes, contre une soixantaine au début de l’été. De prime abord, cela peut paraître curieux.
Jamais le photovoltaïque n’a été aussi prisé. En Suisse, le marché s’est encore agrandi de 40% cette année, a indiqué la semaine dernière Swissolar. La faîtière de la branche estime qu’en 2024 un dixième de l’électricité suisse sera solaire. L’Agence internationale de l’énergie a fait état d’une hausse de 268 térawattheures de la production photovoltaïque en 2022. C’est plus du double du niveau qu’elle avait prévu en 2018.
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