DataTech lance une plateforme qui permet à tout auteur ou créateur d’obtenir en quelques clics une datation électronique pour une œuvre ou un travail en cours
Le numérique rend la création beaucoup plus rapide, que ce soit dans le domaine artistique ou dans le monde de l’entreprise. Problème: les technologies digitales accélèrent aussi le plagiat, qui peut surgir très rapidement après la publication d’une nouveauté. Une start-up genevoise lance une plateforme permettant de dater toute création, grâce à la blockchain. Les applications possibles ne se limitent pas à la sphère artistique. La technologie est mature, et un début de jurisprudence valide ce moyen de preuve, relève un expert.
Le mécanisme est assez simple. Charger la photo d’un objet ou la copie d’un fichier sur la plateforme Ur-Ip, y ajouter une description et l’on reçoit un certificat. L’équivalent numérique d’un tampon attestant que l’utilisateur possédait cet objet ou ce fichier à ce moment précis. Concrètement, la plateforme «crée un enregistrement sur le grand registre décentralisé qu’est la blockchain et cet enregistrement ne peut pas être modifié ou supprimé», résume Olivier Depierre, l’un des fondateurs de DataTech, la société derrière Ur-Ip, qui signifie phonétiquement «votre propriété intellectuelle» en anglais. La date incluse dans cet enregistrement, à la seconde près, peut être utilisée comme moyen de preuve en cas de conflit sur la paternité d’une œuvre.
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