
L’intégration de CREDIT SUISSE a coûté 2 milliards de dollars à UBS au troisième trimestre, provoquant une perte de 785 millions. Le retour de clients de CREDIT SUISSE se traduit par des entrées de fonds solides
UBS a publié ce mardi sa première perte depuis 2017. A hauteur de 785 millions de dollars pour le troisième trimestre (soit 707 millions de francs), ce qui est supérieur aux prévisions. L’attention des observateurs s’est portée sur l’avancement de l’intégration de CREDIT SUISSE, et son coût, de 2 milliards de dollars pour le trimestre. Sans tenir compte de cette charge, UBS a dégagé un bénéfice avant impôts de 844 millions de dollars (760 millions de francs). Ces résultats, les premiers à inclure les chiffres de CREDIT SUISSE pendant l’intégralité d’un trimestre, ont été salués par une hausse de l’action d’UBS de plus de 3% à l’ouverture de la bourse suisse.
«Notre mission n’est pas seulement de gérer deux banques systémiques, mais aussi de restructurer et de stabiliser celle qui est toujours structurellement déficitaire», a résumé Sergio Ermotti, le directeur général d’UBS, lors de la présentation des résultats. Le Tessinois, revenu aux affaires après la reprise de CREDIT SUISSE par UBS le 19 mars dernier, a assuré que le processus d’intégration avance rapidement, dans un environnement difficile, tant sur le plan macroéconomique que géopolitique. Ce chantier devrait se terminer d’ici fin 2026, selon UBS, qui prévoit 10 milliards d’économies de coûts à cette échéance.
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