L'image de l'Italie écornée par la taxe sur les profits des banques
Le gouvernement italien dirigé par Giorgia Meloni a eu beau corriger le tir en édulcorant sa taxe sur les "surprofits" des banques, le mal est fait: la confiance des investisseurs étrangers, effarés par cette annonce surprise, en a pris un coup.
"La conséquence la plus dommageable" ne sera pas l'impact sur les bénéfices des banques, mais "la prime de risque plus élevée" exigée par les investisseurs redoutant d'autres interventions de ce genre, a jugé Johann Scholtz, analyste chez Morningstar.
La décision du gouvernement ultra-conservateur de prélever une taxe de 40% sur les "surprofits" des banques générés par la hausse des taux d'intérêt pratiquée par la Banque centrale européenne (BCE) avait provoqué mardi la dégringolade des titres financiers.