par Benjamin Mallet
PARIS (Reuters) -
EDF veut faire appel à une nouvelle génération de soudeurs, de tuyauteurs ou encore de chaudronniers français pour prolonger son parc nucléaire et construire de nouveaux réacteurs, à l'heure où la crise énergétique européenne entraîne un regain d'intérêt pour l'atome, mais la main d'oeuvre risque de manquer.
Symbole des défis du groupe en matière de formation et de recrutement,
EDF a dû faire appel ces derniers mois à des soudeurs venus des Etats-Unis et du Canada pour réaliser des réparations liées aux problèmes de corrosion de certains réacteurs.
L'électricien, qui a vu sa production nucléaire française chuter cette année à son plus bas niveau depuis 30 ans en raison de nombreux travaux de maintenance et de problèmes de corrosion inédits, est engagé dans une course contre la montre pour redémarrer un maximum de réacteurs avant l'hiver et ainsi éviter des coupures.