Entre un relèvement du volume que l’entreprise doit vendre à prix cassé à ses concurrents et une chute de sa production d’électricité attendue pour 2022, c’est une succession de mauvaises nouvelles qui s’est abattue la semaine dernière sur EDF. De quoi assombrir les prévisions financières du groupe et menacer sa capacité à investir dans de nouveaux projets, à l’heure d’une transition énergétique obligée. Et peut-être même, comme s’en inquiétait récemment son PDG, reléguer l'entreprise publique en « deuxième division » ? Analyse.