PARIS (Reuters) -
LVMH va saisir à son tour la justice américaine afin que soit établie la manière dont Tiffany a géré la crise due au coronavirus, annonce jeudi le groupe dirigé par Bernard Arnault, qui a renoncé la veille au rachat du joaillier américain.
Evoquant la procédure lancée par l'américain à son encontre, le groupe français dit en avoir pris connaissance "avec étonnement" et qu'il "s’en défendra vigoureusement".
Tiffany a déposé plainte dans le Delaware, l'Etat de la côte Est où la société, basée à New York, est enregistrée, afin de contraindre
LVMH à finaliser l'opération de rachat estimée à 16,2 milliards de dollars (13,7 milliards d'euros).