PARIS (Reuters) - Pénalisé par la crise sanitaire liée au coronavirus et par les mesures de confinement et fermetures de frontières qui l'ont accompagnée, le groupe hôtelier
ACCOR a conclu le 30 juin un premier semestre catastrophique qui l'a conduit à annoncer mardi la suppression d'un millier de postes.
De janvier à juin, le chiffre d'affaires du groupe, qui exploite des chaînes haut de gamme telles que Raffles et Sofitel ainsi que des marques économiques telles que Ibis, s'est élevé à 917 millions d'euros, ce qui représente une baisse de 52,4% par rapport au premier semestre 2019 (-48,8% à périmètre et changes constants).
Le résultat net part du groupe s'inscrit quant à lui nettement dans le rouge avec une perte de 1,52 milliard d'euros alors qu'il s'élevait à 141 millions d'euros un an auparavant et l'excédent brut d'exploitation est ressorti dans le rouge à -227 millions, ce qui représente une baisse de 153,7% en données comparables.