LONDRES (Reuters) - Porté par l'essor de ses activités de négoce,
ROYAL DUTCH SHELL est parvenu à dégager un bénéfice au deuxième trimestre, tout en enregistrant des charges de dépréciation de près de 17 milliards de dollars (14,46 milliards d'euros), reflet d'un avenir pessimiste pour les prix du pétrole et du gaz.
Le groupe anglo-néerlandais avait annoncé un mois plus tôt qu'il allait déprécier de 22 milliards de dollars (19,6 milliards d'euros) la valeur de ses actifs alors que la crise née du coronavirus l'avait amené à réduire drastiquement ses prévisions de prix du gaz et du pétrole.
Face à l'effondrement de la demande mondiale de pétrole engendré par la crise du coronavirus, Shell avait également préféré, le 30 avril dernier, abaisser son dividende à 16 cents (0,16 euro), une première en 80 ans.