PARIS (Reuters) - Les fournisseurs alternatifs de gaz et d'électricité en France ne pourront pas assumer seuls les conséquences de la prolongation de la trêve hivernale en termes d'impayés, selon un courrier adressé jeudi par l'association nationale des opérateurs détaillants en énergie (Anode) à la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne.
La trêve hivernale, qui interdit les coupures d'électricité et de gaz et qui est habituellement en vigueur du 1er novembre au 31 mars, a été prolongée une première fois jusqu'au 31 mai puis jusqu'au 10 juillet en raison de l'état d'urgence sanitaire lié au nouveau coronavirus.
Les membres de l'Anode, qui regroupe des concurrents d'
EDF et d'Engie tels que Total Direct Energie, Eni, Vattenfall, Enercoop ou ekWateur, "tirent aujourd'hui la sonnette d'alarme face à une décision politique dont ils ne peuvent plus assumer seuls les conséquences en termes d'impayés", selon le courrier adressé à Elisabeth Borne.