La justice administrative s'est opposée à la mise en œuvre de la reconnaissance faciale dans deux lycées, présentée comme une expérimentation pionnière par la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, mais critiquée par des défenseurs des libertés, selon une décision consultée jeudi par l'AFP.
"A ma connaissance, il s'agit d'un premier jugement en France concernant l'usage de technologies de reconnaissance faciale dans l'espace public", a indiqué à l'AFP Me Alexis Fitzjean O Cobhthaigh, qui représentait plusieurs associations dont la Quadrature du Net, spécialisée dans la défense des libertés individuelles face aux nouvelles technologies.
Fin 2018, la région, présidée par Renaud Muselier (LR), avait lancé cette expérimentation, avec le groupe informatique américain
CISCO, pour équiper le lycée Ampère de Marseille et Les Eucalyptus de Nice de "dispositifs de contrôle d'accès virtuel".