Le Japon fustige la fuite "injustifiable" de Carlos Ghosn
"Injustifiable" et criminelle: près d'une semaine après les faits, les autorités japonaises ont officiellement condamné dimanche la fuite de Carlos Ghosn au Liban, rejetant aussi ses accusations d'une justice japonaise "partiale" et bafouant les droits humains.
L'ancien patron de RENAULT et Nissan est arrivé lundi dernier au Liban dans des circonstances encore troubles, alors qu'il avait l'interdiction formelle de quitter le Japon, où il était en liberté sous caution depuis fin avril 2019, dans l'attente de son procès pour malversations financières présumées.
"Le système judiciaire pénal de notre pays dispose de procédures appropriées pour établir la vérité dans des affaires et il est administré correctement, tout en garantissant les droits humains fondamentaux.