Après un long temps à s'imprégner de cette promesse de campagne d'Emmanuel Macron, Edouard Philippe se retrouve en première ligne pour défendre la refondation du système de retraite face à un mouvement de grève qui s'annonce dur et suivi.
Evidemment, le parallèle est tentant: en décembre 1995, le Premier ministre Alain Juppé cédait à la pression de la rue et abandonnait son "plan" qui prévoyait notamment un allongement de la durée de cotisation. Et voilà 24 ans plus tard son disciple, Edouard Philippe, à la veille d'un mouvement d'ampleur, cette fois contre la suppression des régimes spéciaux.