Privés d'internet, les Irakiens trouvent d'autres moyens de raconter la violence
Factures salées de téléphone, satellites secrets et envois clandestins à l'étranger: à Bagdad, sans internet depuis mercredi, les manifestants tentent par tous les moyens de contourner le black-out pour raconter la violence qui a déjà fait une centaine de morts.
Quand les manifestations contre le pouvoir ont débuté mardi dans la capitale irakienne, avant de gagner la quasi-totalité du sud du pays, Facebook et Whatsapp ont soudainement cessé de fonctionner.
Le lendemain, les opérateurs du pays ont fermé tous les accès à internet et donc coupé le robinet à images.